Adolescence

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La fille mosaïque
Régine Detambel
La fille mosaïque
Editions Les 400 Coups

Date de parution : 2008
ISBN : 9782895403630
Format : 13 x 20 cm
96 pages

9 €
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Présentation Presse

Tout commence par l'enterrement de Jean, victime de la guerre des gangs de son lycée... Laetitia se remémore les épisodes de leur amour, mais aussi leurs conversations interminables et leurs désaccords à propos des moyens à employer pour refaire le monde et restaurer la paix entre les élèves. Leur idylle s'est nouée et se dénouera tragiquement dans un lycée embrasé par la violence. Entre la bande de Valérien et les Loups, le conflit ; entre Laetitia et Jean, l'amour. Mais Jean est un rêveur et un idéaliste qui croit pouvoir changer les mentalités avec les mots des chansons qu'il écrit. Laetitia et Marie Môme, la documentaliste du lycée, l'aident de leur mieux. Mais les événements se précipitent. Des armes apparaissent au lycée. Un jour, Jean se dresse seul devant la bande de Valérien... 


Psychologies, mars 2008
Laetitia et Jean sont deux ados de 15 ans qui s’aiment. Mais une guerre des gangs au lycée va précipiter Jean vers la mort. Perdue, Laetitia essaie de comprendre "l’après" de sa nouvelle vie sans Jean et, surtout, le pourquoi du décès injuste de son ami. Parviendra-t-elle à se reconstruire, et comment ? Un roman fin et sensible qui met en lumière la résilience d’une jeune fille touchante et crédible.



www.livres-jeunesse.net, mai 2008
Le lycée est vide de ses occupants qui accompagnent le cercueil de Jean, un jeune tué par balle alors qu'il tentait d'empêcher deux bandes de s'affronter. Son amie, Laetitia, se souvient qu'ils s'aimaient, qu'ils ont été immensément heureux tous les deux, qu'ils étaient ravis qu'on remarque leur amour. Elle ne se cache pas que Jean était coléreux, susceptible, pessimiste. Et surtout, elle se rappelle combien il était orgueilleux, qu'il voulait être parfait, un juste parmi les justes, et que c'est cet orgueil qui l'a conduit à la mort. Elle se souvient aussi de leur amitié avec Marie Môme, la bibliothécaire du lycée, qui préfère qu'on donne à lire des livres qui choquent un peu, des livres puissants, qui leur fassent peur, qui leur fassent prendre conscience de leur importance, de l'importance de leur coeur, et de l'importance de chacun de leurs mots. Donnez-leur à lire des livres qui les nourrissent. Ils rêvent suffisamment comme ça... Une femme qui avait su les écouter, les laisser s'aimer, leur donner le goût de vivre.
Pour l'une et l'autre, quelque chose de Jean continue de vivre... Ce n'est pas la chronique d'un enterrement, ni une ode funèbre au cher disparu. Ce n'est même pas une histoire triste. C'est un moment difficile d'une vie qui a connu des temps de bonheur. C'est surtout une façon de parler de la vie aux lecteurs, une façon de dire le sens de ce qu'ils vivent peut-être, une façon de regarder les gens avec une grande tolérance, beaucoup de chaleur et d'affection. 
J'ai aimé les personnages attachants et bien décrits, ce drame qui se déroule et qui semble si normal, si banal. J'ai beaucoup de sympathie pour la bibliothécaire et d'estime pour sa conduite. J'aimerais, ne serait-ce que de temps à autre, pouvoir être ainsi avec les élèves, je l'avoue... Quand j'aurai l'occasion de conseiller des livres, j'en parlerai aux filles de 4e et aux garçons de 3e, et aux plus vieux.