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LE HAÏKU
Petit poème japonais de trois vers, emblème de la forme brève, une petite pincée de réel.
Son but : donner à toucher l’essentiel de l’émotion, en la retenant. Parler sensoriel, sensuel.
Principe : le haïku est toujours clair, seule importe la rayonnante fulgurance du sentiment, de l’objet, de la personne que l’on décrit.
Exemples :
Sur la pivoine blanche
Netteté
De la fourmi (Buson)
La colline qu’on gravit
Plein de tristes pensées
Et les ronces en fleurs (Buson)
Sous ma fenêtre, la lune sur les toits
Et les ombres chinoises,
musique des chats (Tablada)
Le vert tendre des saules
En amont de la rivière
Je le vois comme à travers des larmes (Takuboku)
Si rudement tombe
Sur les œillets
L’averse d’été (Sampü)
Un vieux marécage
Une grenouille y saute
Oh ! le bruit de l’eau (Bashô)
Tombée de la nuit
J’écoute le charbon tombant
Poussière, sur le charbon (Ryata)
Haut sur le paulownia
Glaciale
Luit la lune (Yaba)
Nuit après nuit
Plus glacial est l’aspect
Des herbes qui sèchent (Tôshô)
Au petit matin
Prenant la grêle pour prétexte
Il est revenu (Tôshô)
Narcisse et paravent
l’un illumine l’autre,
blanc sur blanc (Bashô)
Je suis ravie de vous informer que mon nouveau site web est maintenant en ligne !
www.regine-detambel.com
J’espère que vous apprécierez cette nouvelle expérience de navigation.
Merci de votre attention et à très bientôt !
Chaleureusement,
Régine Detambel