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UN POUR TOUS ET VINGT-CINQ POUR CENT
Vous prendrez bien encore quelques devises, des joliment sonnantes et des trébuchantes. Les devises ne sont pas toutes hautement historiques et quelques-unes valent le détour pour rire un peu. Alors devisons gaiement ! Commençons par la devise de Courteline, qui était simple, claire et carrée : Je m'en fous ! Il adopta, plus tard, une autre formule : Et puis après ! Sarah Bernhardt avait choisi ces deux mots : Quand même ! Victor Hugo avait fait court et modeste : Ego Hugo. Prosper Mérimée, moins sûr de lui, se disait : Souviens-toi de te méfier ! Quant au pessimiste Barbey d'Aurevilly, il pensait : Trop tard !
Parmi les devises les plus marquantes et les plus belles se trouve le fameux Que sais-je ? de Montaigne. Citius, Altius, Fortius (Plus loin, plus haut, plus vaillamment) est la devise des Jeux Olympiques et ne doit rien à l’athlétique baron Pierre de Coubertin. Elle est du Révérend Père Didon. Coubertin se contenta de citer.
La devise de L'Os à Moelle, organe des membres du Parti d'en rire, fondé par Pierre Dac, était Un pour tous et vingt-cinq pour cent. Quant au ténor Capoul, du Capitole de Toulouse, son mot c'était Couac ! Parmi les jolies femmes, la Duchesse de Berry, fille du Régent, qui n'aimait pas s'ennuyer, avait opté pour Courte mais bonne ! Un peu plus tard, Berthe Cerny, comédienne et maîtresse d'Aristide Briand (Cerny a les yeux Briand mais Briand a les yeux Cerny ! disaient les potins parisiens) choisit l'extraordinaire Aimez-moi les uns les autres !
Je suis ravie de vous informer que mon nouveau site web est maintenant en ligne !
www.regine-detambel.com
J’espère que vous apprécierez cette nouvelle expérience de navigation.
Merci de votre attention et à très bientôt !
Chaleureusement,
Régine Detambel