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Lire vous répare
Ecrire donc tout le bien et de tout le mal que cela fait à un corps, à un esprit, de vivre déraciné, expatrié, dans un malentendu identitaire permanent.
Ils sont nombreux à lire contre l'exil, à lire pendant des journées entières, à n'en pas finir de découvrir les immenses "réserves amazoniennes de l’intériorité".
Comment écrire l'hospitalité de la lecture, son caractère englobant ? Comment écrire à quel point la littérature est accueillante pour les exilés ?
Vous êtes bourlingué, mais dans les livres vous êtes chez vous : "Lire c’est mon pays. Rien ne manque quand je lis. Les histoires me réparent."
Semprun avait écrit qu'à cause de son accent la boulangère du boulevard Saint-Michel le chassait de la communauté… "André Gide m’y réintégrait subrepticement."
Lire, terre d’asile. Freud voyait dans l’écriture « la maison d’habitation, le substitut du corps maternel, cette toute première demeure dont la nostalgie persiste probablement toujours. »
Lire, écrire : même combat, sans nostalgie.
Je suis ravie de vous informer que mon nouveau site web est maintenant en ligne !
www.regine-detambel.com
J’espère que vous apprécierez cette nouvelle expérience de navigation.
Merci de votre attention et à très bientôt !
Chaleureusement,
Régine Detambel